Saisine des Nations Unis au nom des opposants politiques camerounais victimes d’arrestation et de détention arbitraires dans le cadre de la marche du 26 janvier 2019

Dans un communiqué de presse publié le 04 Avril 2019, le cabinet DUPONT-MORETTI & VEY annonce qu’il a saisi le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unis à Geneve sur la situation des leaders de l’opposition camerounaise et de leurs partisans détenus depuis plus de deux mois dans des conditions arbitraires.

Le cabinet d’avocats parisiens, membre du collectif de défense de Maurice Kamto, Penda Ekoka, Michèle Ndoki, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et 150 de leurs partisans et alliés, rappelle que ceux-ci « ont été arrêtés de manière totalement illégale, sous des prétextes divers masquant en réalité une volonté de répression politique ».

Les avocats rappellent que ces opposants « … ont ensuite été gardés à vue pendant plus de quinze jours dans des conditions également illégales et gravement attentoires à leurs droits fondamentaux » et sont à présent inculpés notamment pour « insurrection, rébellion et hostilité contre la patrie et encourent à ce titre la peine de mort ».

Lire le communiqué ici

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